18 septembre 1847 : le Maréchal Soult
Fils
d'un notaire languedocien, Jean de Dieu Soult s'engagea jeune comme simple
soldat dans l'armée de Louis XVI. A la Révolution, il connut un avancement
rapide car, bien qu'il n'eût appartenu à aucune école militaire, il choisit le
service d'état-major où il se distingua. Il fit toutes les guerres de la
Révolution aux côtés de chefs prestigieux, tels Hoche, Jourdan, Masséna et Murat.
Devenu maréchal de France, puis duc de Dalmatie sous l'Empire, il reçut de
Napoléon d'importants commandements qui le conduisirent en Allemagne, en
Pologne et surtout en Espagne. En 1813-1814, au cours d'une mémorable campagne
dans le midi de la France, il contint l'Anglais Wellington malgré des forces
très inférieures à celles de son adversaire. Exilé pendant la Restauration, il
avait gagné l'estime de Louis-Philippe. Parvenu au trône, celui-ci en fit un
ministre puis, à plusieurs reprises, un président du Conseil. Lorsque, honoré
dans toute l'Europe, Soult mourut en 1852, il avait été promu maréchal-général
de France.
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Leurs
noms sonnent encore glorieusement à nos oreilles et ils ont baptisé nombre de
grandes artères à travers toute la France. Issus de milieux très divers
(apprenti, mousse, fils de chirurgien, membre de la petite noblesse, etc.),
ils ont choisi très jeunes le métier des armes et, sans compter sur le
moindre passe-droit, ils sont partis du bas de l’échelle sociale pour gravir
peu à peu les échelons militaires uniquement par leurs actes héroïques.
Honneur suprême, ils ont été remarqués par Napoléon Ier qui les a faits maréchaux. Plus ou moins honnêtes, plus ou moins scrupuleux, plus ou moins clairvoyants (mais toujours prêts à mener leurs troupes au combat et à braver les pires dangers), ils ont accumulé des richesses dans les territoires conquis et ont été pourvus de titres de noblesse qu’ils ont transmis à leurs descendants. |