1er juin 1823: le maréchal Davout


Bourguignon, issu d'une famille de vieille mais de petite noblesse, qui donna toujours des soldats à la France, Louis Nicolas Davout choisit naturellement le métier des armes. Devenu officier dès avant la Révolution, il fut des rares qui n'émigrèrent pas. Présenté au général Bonaparte en 1798, il s'associa à la fortune de ce dernier, le suivit en Égypte, participa à presque toutes les campagnes et gagna notamment les victoires d'Auerstaedt et d'Eckmühl. Promu maréchal, il ne cessa de se montrer un exceptionnel chef de guerre et un très habile administrateur. Napoléon, qui avait toute confiance en lui, le nomma gouverneur du grand-duché de Varsovie. Mais ce soldat, au caractère rude selon les uns, chaleureux selon les autres, fut aussi profondément attaché à sa terre. Il n'eut pas de plus grand plaisir que de s'adonner aux joies de l'agriculture et d'être entouré de sa famille qu'il ne voyait que trop rarement.




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Leurs noms sonnent encore glorieusement à nos oreilles et ils ont baptisé nombre de grandes artères à travers toute la France. Issus de milieux très divers (apprenti, mousse, fils de chirurgien, membre de la petite noblesse, etc.), ils ont choisi très jeunes le métier des armes et, sans compter sur le moindre passe-droit, ils sont partis du bas de l’échelle sociale pour gravir peu à peu les échelons militaires uniquement par leurs actes héroïques.
Honneur suprême, ils ont été remarqués par Napoléon Ier qui les a faits maréchaux. Plus ou moins honnêtes, plus ou moins scrupuleux, plus ou moins clairvoyants (mais toujours prêts à mener leurs troupes au combat et à braver les pires dangers), ils ont accumulé des richesses dans les territoires conquis et ont été pourvus de titres de noblesse qu’ils ont transmis à leurs descendants.